The beginning of the year has been very busy and we have been doing a lot. We meet three times a week, for usually an hour and a half, sometimes less, sometimes more.
We have been working on the narrative structure, description, classic theater and its concepts (Deus ex machinae, farce). Last month, we finished the study of Le Médecin malgré lui, a classic comedy by Molière, inspired by an old fabliau. It was a very funny play and it was amazing to see how contemporary the themes are. Before that, we read Le Cid, a classic tragi-comedy by Pierre Corneille. To fully understand the rhythm of the text, we acted a few scenes to master the « alexandrin » : an alexandrin is a perfect 12-syllables verse.
We have also been studying fantastic texts (we just finished the short-story Le Veston Ensorcelé by Dino Buzzati. Through these texts, we have studied the use of narrative ellipses, anticipation and flashbacks. We will use all of these new concepts while writing our own fantastic short-stories. We love writing. We usually share our stories together during class.
Here are a few extracts of our work on fantastic stories.
…quand je me réveillai, je n'étais plus dans les bois avec Thomas. J'avais évidemment dû dormir plus d'un jour, car c'était le soir. Il y avait des arbres, mais pas de jolis arbres verts et vivants. Ceux-ci n'étaient que des squelettes d'arbres, tous tortueux, comme dans les films avec des loups-garous ou des vampires sous une pleine lune, sauf qu'ici, il n'y avait pas de lune. Je remarquai de la neige par terre; j'avais froid, en particulier parce que mon anniversaire était pendant l'été. J'aurais eu peur avec seulement ça, mais en plus, c'était un cimetière. Les pierres tombales étaient toutes petites et vieilles, à l'exception d'une arcade, vieille elle aussi mais aux proportions immenses. Celle-ci était juste à côté de moi, et au moment quand je me réveillai, je pensais que c'était Thomas. Je lus ce que cela disait: Thomas Lucius, Né en 1879, Mort en 1980… Le lendemain, je regardai le journal. Nous étions le 18 janvier 2010…
110 années en une journée by Anna M.
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À dix neuf heures, le jour suivant, Rosie se mit en route avec un panier de gourmandises et la lettre de X. Mais quand elle arriva au cimetière, elle avait dans l'idée de retourner chez elle. La lune était pleine dans cette nuit froide et était recouverte par des nuages gris qui éclairaient la scène avec une luminosité opaque. Une ruine qui s'élevait au milieu des tombeaux formait des ombres; si on regardait du coin de son oeil, on pouvait voir des fantômes. Les arbres avec leurs mains tortueuses semblaient vouloir attraper Rosie et l'emporter on ne sait où. Elle poussa un cri silencieux car cette vision était effrayante. Personne ne pouvait la voir, l'aider ou la rassurer. Elle était toute seule, ses parents étaient sûrement inquiets, mais elle se rappela de X et marcha dans le cimetière.
Les lettres de nulle part by Elise
We are now focusing on the narrator in its different forms (real, fictional, multiple..) and also on the different figures de style (metaphors, metonymie, etc…).
The 8th grade students/ Les élèves de 4ème
We have been working on the narrative structure, description, classic theater and its concepts (Deus ex machinae, farce). Last month, we finished the study of Le Médecin malgré lui, a classic comedy by Molière, inspired by an old fabliau. It was a very funny play and it was amazing to see how contemporary the themes are. Before that, we read Le Cid, a classic tragi-comedy by Pierre Corneille. To fully understand the rhythm of the text, we acted a few scenes to master the « alexandrin » : an alexandrin is a perfect 12-syllables verse.
We have also been studying fantastic texts (we just finished the short-story Le Veston Ensorcelé by Dino Buzzati. Through these texts, we have studied the use of narrative ellipses, anticipation and flashbacks. We will use all of these new concepts while writing our own fantastic short-stories. We love writing. We usually share our stories together during class.
Here are a few extracts of our work on fantastic stories.
…quand je me réveillai, je n'étais plus dans les bois avec Thomas. J'avais évidemment dû dormir plus d'un jour, car c'était le soir. Il y avait des arbres, mais pas de jolis arbres verts et vivants. Ceux-ci n'étaient que des squelettes d'arbres, tous tortueux, comme dans les films avec des loups-garous ou des vampires sous une pleine lune, sauf qu'ici, il n'y avait pas de lune. Je remarquai de la neige par terre; j'avais froid, en particulier parce que mon anniversaire était pendant l'été. J'aurais eu peur avec seulement ça, mais en plus, c'était un cimetière. Les pierres tombales étaient toutes petites et vieilles, à l'exception d'une arcade, vieille elle aussi mais aux proportions immenses. Celle-ci était juste à côté de moi, et au moment quand je me réveillai, je pensais que c'était Thomas. Je lus ce que cela disait: Thomas Lucius, Né en 1879, Mort en 1980… Le lendemain, je regardai le journal. Nous étions le 18 janvier 2010…
110 années en une journée by Anna M.
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À dix neuf heures, le jour suivant, Rosie se mit en route avec un panier de gourmandises et la lettre de X. Mais quand elle arriva au cimetière, elle avait dans l'idée de retourner chez elle. La lune était pleine dans cette nuit froide et était recouverte par des nuages gris qui éclairaient la scène avec une luminosité opaque. Une ruine qui s'élevait au milieu des tombeaux formait des ombres; si on regardait du coin de son oeil, on pouvait voir des fantômes. Les arbres avec leurs mains tortueuses semblaient vouloir attraper Rosie et l'emporter on ne sait où. Elle poussa un cri silencieux car cette vision était effrayante. Personne ne pouvait la voir, l'aider ou la rassurer. Elle était toute seule, ses parents étaient sûrement inquiets, mais elle se rappela de X et marcha dans le cimetière.
Les lettres de nulle part by Elise
We are now focusing on the narrator in its different forms (real, fictional, multiple..) and also on the different figures de style (metaphors, metonymie, etc…).